Bonjour et merci d’être là aujourd’hui !
Allez, je me lance dans un premier article ! Et puisqu’il faut bien commencer quelque part, je vous propose d’essayer d’y voir un peu plus clair dans cette crise environnementale majeure que nous traversons.
Chaque jour ou presque, nous entendons parler de dangers plus alarmants les uns que les autres : réchauffement climatique, dégradation des océans, fonte des glaces, déforestation, pollution omniprésente, biodiversité en chute libre… Devant ce déluge d’informations qui se déversent sans cesse sur notre tête, la tentation est parfois grande de baisser les bras ! La tâche paraît si énorme ! Comment pourrions-nous être sur tous les fronts à la fois ? Par où commencer ?
Personnellement, j’aime avoir les idées claires, aussi, après avoir beaucoup lu et réfléchi, ai-je retenu quatre directions principales pour ce blog :
1. Lutte contre le réchauffement climatique
S’il y a une priorité sur laquelle je pense que nous serons tous d’accord, c’est bien la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Cet objectif est si urgent, si vital, si énorme, qu’il se déclinera forcément en plusieurs sous-objectifs, comme la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la neutralité carbone, le recours aux énergies renouvelables, etc.
2. Chasse au plastique
300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont 35 à 50% finissant de façon incontrôlée dans notre environnement, envahissant nos sols, nos cours d’eau, nos océans. L’écologie marine est menacée ; des micro et nanoparticules de plastique sont absorbées par le plancton et les poissons, remontant toute la chaîne alimentaire jusque dans nos assiettes… Bref, il est urgent de sortir de l’ère du tout plastique !
3. Préservation des milieux naturels
Les forêts disparaissent, ne permettant plus de lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Les océans se réchauffent, se dilatent, sont plus acides, de plus en plus pollués, tandis que la surpêche va bon train. Les sols sont appauvris et pollués par les diverses activités humaines, de l’agriculture aux industries, par les déchets de notre insatiable consommation… Les cours d’eau charrient leur pollution jusqu’aux océans. La qualité de l’air que nous respirons est altérée par des polluants chimiques, biologiques ou physiques, ayant des conséquences préjudiciables à la santé humaine, aux êtres vivants et au climat… autant de bonnes raisons pour préserver les milieux naturels et par ricochet la biodiversité.
4. Evolution de nos modèles de consommation
Notre société est entièrement centrée sur la consommation matérielle, qui est jusqu’à présent considérée comme socialement désirable. A notre décharge, nous vivons depuis les années 1950-60 dans un système économique fondé sur une véritable religion de la croissance ; or, cette quête d’une croissance sans fin de la production implique par la force des choses une croissance équivalente de la consommation.
Un jour ou l’autre, les dirigeants de nos pays devront bien se rendre à l’évidence : une croissance continue n’est pas compatible avec une planète qui a, par définition, des ressources finies. En attendant, c’est à nous, consommateurs de remettre en question le système de surconsommation dans lequel nous sommes englués.
Et vous, quelles est votre vision des choses ? Auriez-vous retenu les quatre mêmes axes principaux que les miens ? D’autres peut-être ? N’hésitez pas à me répondre et à commenter cet article, je me sentirai moins seule ici !
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La collapsologie serait un bon thème également. Avez-vous lu « Comment tout peut s’effondrer » de Pablo Servigne ?
Peut-être des recommandations sur des livres d’économie alternative pour nous ouvrir à d’autres possibilités que le capitalisme néolibérale. quelques auteurs en exemple ; Frédéric Lordon, Jacques Sapir, Emmanuel Tod, Tim Jackson, Bernard Friot…
Des critiques des différents programmes politiques en ce qui concerne l’environnement.
Bravo à vous pour cette initiative !
Tout d’abord, merci, vous êtes le tout premier à commenter mon blog débutant !
Bien sûr, je parlerai de la collapsologie et des théories de Pablo Servigne, mais chaque chose en son temps.
J’ai oublié….Un thème important également, c’est le nucléaire.
Voir cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=xrSQSEtlYdo
Vous pourriez également faire des recommandations sur des médias indépendants comme le média TV, Là-bas si j’y suis, Le vent se lève, Révolution permanente (et peut-être en faire des partenaires…).
Je pense que les petits gestes du quotidien sont indispensables mais que sans volonté politique forte, nous n’y arriverons pas. Nous n’avons plus le temps pour la politique des petits pas (quand nous ne reculons pas ; exemple les chasseurs). Il est donc indispensable que les gens s’informent pour bien voter ! Beaucoup de gens votent les verts en pensant bien faire, mais ils sont pour la continuation de notre système capitaliste incompatible avec notre écosystème. Il faut donc les inciter à lire les programmes attentivement.
Bref, il y a du boulot ! Bon courage !
Je pense aussi que les petits gestes du quotidien sont indispensables mais que sans volonté politique forte, nous n’y arriverons pas. C’est d’ailleurs le sujet de mon 2ème article.
Ce qui me semble prioritaire c’est que chacun soit réellement informé et que des pistes d’action soient données. Après, chacun est libre d’agir à sa convenance.
Pour le nucléaire, oui, c’est un théme important dont je parlerai aussi.
Bonne journée à vous !
En fait je trouve que ça manque d’illustration, d’un peu d’humour, de petit quizz pour faire participer l’internaute, d’étude de vrais cas …
Merci de vos remarques, j’essaierai d’en tenir compte dans la mesure du possible. Mais qu’entendez vous par études de vrais cas ?
En tout cas, ça me fait plaisir qu’une discussion s’engage entre mes lecteurs et moi. Ce blog sera ce que nous en ferons ensemble !
Je suis étonné que n’ayez pas retenu le sujet de l’effondrement de la biodiversité. Pourquoi ce choix ?
Bonjour Damien,
Si, bien sûr je traiterai de ce sujet, mais je considère que cet effondrement de la biodiversité est lié à la dégradation catastrophique des milieux naturels : sols, forêts, océans, air.
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